Contrat doctoral de 3 ans “Le concept d’exposome comme instrument de politique de santé environnementale” – LISIS – date limite : 15 juillet 2024
Dans le cadre du projet de recherche PREVENT (Prédire l’évolution et l’impact biologique de l’exposome océanique dans le contexte de la transition environnementale), le LISIS offre un contrat doctoral sur l’émergence récente du concept d’exposome dans les politiques du risque chimique et son potentiel de transformation de ces dernières.
La thèse est financée dans le cadre de l’appel de l’ANR-PPR ‘Un océan de solutions’ et sera encadrée par Laura Maxim, chargée de recherche CNRS, et David Demortain, directeur de recherche INRAE.
Période : 3 ans
Date de début : 1er octobre 2024
Lieu d’exercice : LISIS, 2 allée Jean Renoir – 93160 Noisy-le-Grand
Financement : Agence Nationale de la Recherche
Encadrement de thèse : Laura Maxim, chargée de recherches CNRS
Co-encadrement : David Demortain, directeur de recherches INRAE
Le dossier de candidature doit être adressé à Laura Maxim (laura.maxim@cnrs.fr) au plus tard le 15 juillet.
La thèse s’inscrit dans le contexte d’un projet interdisciplinaire, où les équipes en sciences sociales (sociologie pour le LISIS, économie écologique pour Paris Saclay) côtoient des modélisateurs du climat, les chimistes de l’environnement et les écologues, dont l’objectif est d’étudier et modéliser l’exposome océanique et les effets combinés de polluants historiques et émergents sur les organismes et les écosystèmes marins.
Le doctorant ou la doctorante étudiera les origines de ce concept et sa trajectoire institutionnelle dans différents contextes réglementaires nationaux et internationaux, ainsi que le rôle des interactions entre chercheurs et décideurs pour promouvoir le concept comme outil de gouvernance. Récemment, les questions sur les mélanges chimiques sont entrées dans l’espace politique et occupent même une place centrale dans la justification du changement annoncé dans les politiques de gestion des risques chimiques en Europe. Pour comprendre comment le concept d’exposome s’articule avec les autres développements réglementaires en cours, les documents associés à ces négociations politiques pourront être utiles, ainsi que des entretiens avec les principales parties prenantes : États membres, ONG,
industrie chimique, la Commission européenne et le Parlement européen. On s’interrogera également sur l’utilisation du concept pour la gouvernance internationale de la pollution, et plus spécifiquement pour la gouvernance de la pollution océanique. Plus globalement, la thèse regardera l’opérationnalisation du concept d’exposome, en
considérant les différentes propositions scientifiques concernant la manière de le connaitre, mesurer et analyser.
Profil recherché
Le candidat ou la candidate devra être titulaire d’un master, avec une formation en sociologie, sciences politiques, formation interdisciplinaire autour des risques et de l’environnement, ou autre formation similaire.
Rémunération : 2135 euros brut / mois.
Le dossier de candidature devra comporter les pièces suivantes :
- CV détaillé
- Copie des notes de master
- Copie du mémoire de master 2 (ou de tout manuscrit équivalent)
- Lettre de motivation, précisant la manière dont le candidat ou la candidate compte traiter le sujet, l’enrichir et se l’approprier, donnant également à voir les grandes orientations bibliographiques qui seraient convoquées en entrée de thèse.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Marie Ghis Malfilatre (28 juin 2024). Contrat doctoral de 3 ans “Le concept d’exposome comme instrument de politique de santé environnementale” – LISIS – date limite : 15 juillet 2024. Sociologie de la santé. Consulté le 14 décembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/11wgf